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Alors que les opposants à l’ex-projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes organisent un rassemblement samedi 10 février 2018, au lendemain de l’expiration du décret qui déclarait d’utilité publique la réalisation d’un nouvel aéroport, le camp adverse affine quant à lui sa stratégie de défense. Jean-Claude Lemasson, maire divers gauche de Saint-Aignan-de-Grandlieu (Loire-Atlantique), commune survolée par les avions, entend bien contrer le projet d’extension de la piste de l’aéroport de Nantes-Atlantique avec des arguments environnementaux. Une série d’expertises, qui vont notamment s’intéresser à la pollution des eaux de ruissellement de l’infrastructure actuelle, vont ainsi être menées. L’élu confirme par ailleurs à AEF avoir déposé en janvier un recours devant le Conseil d’État pour exiger la mise en place d’un plan de prévention du bruit dans l’environnement.
Alors que les travaux d’aménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique devraient débuter "avant 2022", les acteurs locaux s’organisent pour le "rebond collectif". Comme elle l’avait annoncé le jour de l’annonce par le gouvernement de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes mercredi 17 janvier 2018 (lire sur AEF info), la présidente PS de Nantes Métropole a réuni, trois jours plus tard, 60 acteurs nantais. Deux priorités se dessinent : les mobilités pour favoriser, notamment, une meilleure connexion avec les aéroports parisiens, et l’accessibilité de Nantes et de l’aéroport actuel. La Fnaut Pays de la Loire demande, elle, de "réduire l’expansion incontrôlée du transport aérien". Quant à l’avenir de la ZAD, la CCI Nantes Saint-Nazaire veut mettre en place un projet expérimental en matière de développement durable. De quoi réjouir les élus écologistes nantais.
Comme elle l’avait annoncé suite à la décision de l’État d’abandonner le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (lire sur AEF info), Christelle Morançais, présidente (LR) de la région des Pays de la Loire, a adressé jeudi 18 janvier 2018 un courrier à Emmanuel Macron lui demandant de la recevoir "dans les meilleurs délais". L’élue souhaite évoquer avec le président de la République la mise en œuvre d’un "contrat d’avenir" pour la région qui définisse "très précisément" les compensations mises en œuvre suite à la décision de ne pas construire de nouvel aéroport au nord de Nantes et garantisse la réalisation d’infrastructures qu’elle estime "indispensables" au développement du territoire. Ce courrier est aussi l’occasion de redire son mécontentement suite à cette décision gouvernementale qu’elle dit regretter et déplorer car "elle affaiblit fortement la parole et l’autorité de l’État".