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"Caractérisé par d’importantes fragilités économiques et sociales, le secteur des activités privées de sécurité demeure peu fiable, marqué par une qualité de service aléatoire", estime la Cour des comptes dans son rapport annuel, publié mercredi 7 février 2018. L’institution observe que, dans un contexte de menace terroriste, "les réflexions sur la sécurité intérieure intègrent la montée en puissance du rôle des agents privés de sécurité en complément de l’action de la police et de la gendarmerie nationales". Elle estime donc que le développement de ces complémentarités appelle "l’élaboration par l’État d’une doctrine d’emploi des agents privés de sécurité aux côtés des forces de sécurité intérieure, et un pilotage rigoureux de sa mise en œuvre."
"La mission parlementaire sur le continuum de sécurité, que je veux lancer en janvier prochain, formulera des propositions pour étendre les possibilités d’action des agents de sécurité privée", annonce Gérard Collomb lors du colloque annuel du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises), mardi 19 décembre 2017 à Paris. Le ministre de l’Intérieur estime que les effectifs des forces de sécurité "ne seront jamais en capacité de protéger l’ensemble des sites considérés comme sensibles". Il juge ainsi que l’emploi d’agents de sécurité privée, comme il est pratiqué au quotidien par les directeurs de la sûreté en entreprise, "est tout à fait indispensable". "Encore faut-il que le personnel soit équipé et formé en conséquence, et qu’il bénéficie aussi d’une vraie latitude d’action", poursuit Gérard Collomb. "Nous ne devons rien nous interdire."