En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le commissaire européen à l’environnement Karmenu Vella donne aux neuf États membres qui ne respectent pas les normes de qualité de l’air jusqu’au 5 février pour lui présenter des mesures "nouvelles et efficaces" visant à diminuer leur pollution de l’air, annonce-t-il le 30 janvier 2018 à l’issue d’un sommet ministériel organisé à Bruxelles, qui a rassemblé Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique, ainsi que ses homologues allemand, britannique, espagnol, italien, hongrois, roumain, slovaque et tchèque. Les mesures présentées ce mardi sont insuffisantes aux yeux du commissaire maltais, qui menace de saisir la CJUE si les États ne se montrent pas plus convaincants. Les mesures françaises présentées sont pour beaucoup issues du plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques et du plan climat adoptés respectivement en mai et juillet 2017.
Réunis à Paris pour le sommet annuel de Together4climate, les maires de Paris, Los Angeles, Barcelone, Mexico, Seattle, Cap, Londres, Copenhague, Vancouver, Milan, Quito et Auckland annoncent la signature d’une déclaration selon laquelle ils s’engagent à acquérir à partir de 2025 uniquement des bus électriques et transformer une partie importante de leur ville en zones zéro émission d’ici 2030. Ces métropoles font partie du C40, un réseau de 91 agglomérations actuellement présidé par la maire de Paris, Anne Hidalgo. "Nous avons signé une déclaration extrêmement ambitieuse pour réduire la pollution de l’air, nous nous situons à l’avant-garde du C40", se réjouit l’élue lors d’une conférence de presse. Elle rappelle qu’un tiers des émissions de GES des villes C40 provient des transports et que le trafic routier est responsable d’un quart des particules dans l’air à l’échelle mondiale.
La pollution de l’air et les risques chimiques liés aux pesticides et perturbateurs endocriniens sont les deux thématiques de santé environnementale considérées comme "prioritaires" par le HCSP (Haut Conseil de la santé publique) dans sa contribution à l’élaboration de la future stratégie nationale de santé publiée le 18 septembre 2017.