En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les députés de la commission des Lois écartent, mercredi 24 janvier 2018, une proposition de loi du groupe La France insoumise visant à expérimenter un récépissé de contrôle d’identité. "Lorsqu’un tel dispositif a été mis en œuvre à l’étranger, les rapports entre la police et la population se sont améliorés, tout comme le taux d’élucidation", justifie Éric Coquerel (LFI, Seine-Saint-Denis), auteur et rapporteur du texte. "Il y a une situation discriminatoire que nous connaissons peu mais que vivent des millions de Français", souligne le député. "Ce n’est pas en contrôlant les contrôleurs qu’on rétablira la confiance entre la police et la population !" répond Éric Poulliat (LREM, Gironde) au nom de la majorité. Plusieurs élus condamnent pour leur part un "signe de défiance" à l’encontre des forces de l’ordre. Le texte doit être examiné en séance publique, jeudi 1er février 2018.
Le déploiement des caméras-piétons "est la mesure la plus efficace pour lutter contre les discriminations et apaiser les échanges", affirme Matignon, après une rencontre entre le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’État chargée de la Ville et les représentants d’associations
Les députés adoptent, mercredi 29 juin 2016, un amendement instaurant l’expérimentation, pour une durée d’un an, de l’activation systématique de la caméra mobile des agents lors d’un contrôle d’identité. Ils examinaient en première lecture le projet de loi "égalité et citoyenneté". Cette disposition remplace un autre amendement, présentés par les co-rapporteurs du texte, qui prévoyait l'expérimentation d'un récépissé délivré à l'issue d'un contrôle d'identité, pour une période de deux ans et dans un nombre de départements restreints. Les députés rejettent par ailleurs plusieurs amendements similaires. Les élus débattent également de la promesse de campagne du candidat François Hollande, qui avait indiqué en janvier 2012 vouloir lutter "contre le 'délit de faciès' dans les contrôles d’identité".
La délivrance d’un récépissé à la suite d’un contrôle d’identité "aurait impliqué la mise en place d’un système excessivement bureaucratique, lourd à gérer sur le plan procédural et qui aurait compliqué de manière déraisonnable le travail des policiers et des gendarmes sur le terrain", indique le ministère de l’Intérieur dans une réponse au sénateur Jean-Noël Guérini (non inscrit, Bouches-du-Rhône), jeudi 2 juin 2016. "Elle aurait, de surcroît, été porteuse de difficultés juridiques, notamment quant à la constitution de fichiers des personnes contrôlées", ajoute-t-il. Le gouvernement "n’a pas l’intention à ce stade de revenir sur [sa] décision" de ne pas créer un récépissé.