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"L’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015 a été un vrai tournant dans la prise en compte par Twitter – mais aussi par Facebook, Google et Microsoft — de la question de la suppression des contenus djihadistes", déclare Audrey Herblin-Stoop. La directrice des affaires publiques de Twitter France intervenait lors d'une conférence organisée au premier jour du FIC, mardi 23 janvier 2018 à Lille. "On ne se souciait pas suffisamment du sujet avant 2015, parce que l’on ne n’en mesurait pas la portée à l’époque", souligne-t-elle. "La question était aussi de savoir si c’était à nous, en tant qu’entreprise, de décider si un contenu a le droit ou non d’être sur notre plateforme et si nous ne nous exposions pas à un risque juridique en le supprimant." François-Xavier Masson, chef de l’Oclctic, évoque pour sa part les signalements de contenus à caractère terroriste soumis à la plateforme Pharos.
"La France est en train de développer, pour les cinq ans à venir, une stratégie de lutte contre la cybercriminalité d’ampleur", déclare le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, en ouverture de la dixième édition du FIC, mardi 23 janvier 2018 à Lille. Le ministre indique que sur les 10 000 créations de postes de policiers et de gendarmes prévues sur le quinquennat, "800 seront consacrées à la priorité cyber". Gérard Collomb annonce également avoir chargé Thierry Delville, délégué ministériel aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces, de procéder à une cartographie des ressources existantes en termes de cybersécurité au sein de l’État, afin de mieux organiser les compétences et moyens, "trop éparpillés entre différents services" actuellement. Le ministre de l’Intérieur se prononce en outre en faveur de la création de l'"agence de la cybersécurité européenne".
"Nous devons nous fixer un premier objectif ambitieux mais nullement inatteignable, celui de retirer les contenus de propagande [terroriste] moins d’une heure après leur mise en ligne", déclare Emmanuel Macron lors d’un discours prononcé en marge de l’Assemblée des Nations unies à New York, mercredi 20 septembre 2017. "C’est dans la première heure que tout se joue, en une heure le contenu doit être identifié, analysé et retiré afin de limiter les possibilités de rediffusions massives", ajoute le président de la République devant les représentants de plusieurs grandes entreprises d’internet, dont Google, Facebook et Microsoft. La Première ministre britannique Theresa May et le président du Conseil italien Paolo Gentiloni ont fait une déclaration similaire concernant le retrait de contenus faisant l’apologie du terrorisme.
"Le gouvernement lance une nouvelle campagne sur internet et les réseaux sociaux" pour lutter contre la radicalisation des jeunes, annonce Manuel Valls, vendredi 18 novembre 2016. Le SIG "a conçu deux films en caméra subjective, qui permettent de glisser le spectateur dans la peau d’un jeune homme et d’une jeune femme s’enfonçant progressivement dans la radicalisation", explique le Premier ministre lors d’une conférence de presse. L’objectif de cette campagne est de "faire comprendre ce qui se cache derrière la propagande, montrer les méthodes employées et surtout la rapidité du processus d’embrigadement". Le gouvernement espère qu’elle provoquera chez les jeunes qui la verront un "choc salutaire".