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Fin 2016, les rectorats de Dijon et de Besançon signaient avec l’ARS une convention, pour "soutenir la démographie médicale". Un an après, la situation s’est améliorée dans la manière dont s’organisent la prévention et l’éducation à la santé tandis que, en matière de démographie médicale, la situation peine à changer. C’est le cas dans la Nièvre où un seul médecin scolaire reste en poste. Parmi les pistes de travail qui ont émergé lors du bilan dressé en décembre 2017 : le recours aux médecins traitants qui pourraient être le relais de la médecine scolaire. Cette piste de travail interroge cependant l’Ordre des médecins. "Les généralistes ne sont pas équipés pour faire les examens sur la vue et sur l’ouïe et, si on devait envoyer tous les enfants de 6 ans chez l’ORL, on bloquerait le système", avance ainsi le Dr Thierry Lemoine, président du conseil de l’Ordre des médecins de la Nièvre.
Les académies de Dijon et de Besançon signent avec l'Agence régionale de santé (ARS) en Bourgogne Franche-Comté une convention cadre, le 7 novembre 2016, qui vise notamment à "soutenir la démographie médicale". Pour mobiliser davantage de médecins vacataires, l’ARS va publier les annonces de l’Éducation nationale sur sa bourse à l’emploi, dédiée aux médecins et diffusée auprès de son réseau. Elle va également accompagner les DSDEN qui n’auraient pas leur dossier d’agrément pour accueillir en stage les internes en médecine. Sur le volet prévention, l’ARS va enfin mobiliser son réseau, afin qu’il intervienne également au sein des établissements. En Bourgogne Franche-Comté, c’est l’académie de Dijon qui connaît le plus de difficultés pour recruter des médecins scolaires, avec 10 postes vacants (sur 31).
Les infirmiers de l’Éducation nationale ne doivent pas "pallier l’absence de réalisation de visites médicales" des élèves âgés de 6 ans en assurant ces visites, affirment deux syndicats d’infirmiers (SNICS-FSU et Snies-Unsa), dans un communiqué le 27 juillet 2016. Selon eux, ces examens médicaux sont du ressort des médecins scolaires, même en cas de pénurie de ces derniers. Ils affirment qu’un "certain nombre d’académies tente de contourner" la loi sur les visites médicales en milieu scolaire en formulant une telle demande auprès des infirmiers. Contacté par AEF, le ministère de l’Éducation nationale explique qu’en cas de "difficulté de réalisation des visites médicales par les médecins, les académies peuvent être amenées à faire mener des visites de dépistage par les infirmiers".