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Alors que les travaux d’aménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique devraient débuter "avant 2022", les acteurs locaux s’organisent pour le "rebond collectif". Comme elle l’avait annoncé le jour de l’annonce par le gouvernement de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes mercredi 17 janvier 2018 (lire sur AEF info), la présidente PS de Nantes Métropole a réuni, trois jours plus tard, 60 acteurs nantais. Deux priorités se dessinent : les mobilités pour favoriser, notamment, une meilleure connexion avec les aéroports parisiens, et l’accessibilité de Nantes et de l’aéroport actuel. La Fnaut Pays de la Loire demande, elle, de "réduire l’expansion incontrôlée du transport aérien". Quant à l’avenir de la ZAD, la CCI Nantes Saint-Nazaire veut mettre en place un projet expérimental en matière de développement durable. De quoi réjouir les élus écologistes nantais.
Comme elle l’avait annoncé suite à la décision de l’État d’abandonner le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (lire sur AEF info), Christelle Morançais, présidente (LR) de la région des Pays de la Loire, a adressé jeudi 18 janvier 2018 un courrier à Emmanuel Macron lui demandant de la recevoir "dans les meilleurs délais". L’élue souhaite évoquer avec le président de la République la mise en œuvre d’un "contrat d’avenir" pour la région qui définisse "très précisément" les compensations mises en œuvre suite à la décision de ne pas construire de nouvel aéroport au nord de Nantes et garantisse la réalisation d’infrastructures qu’elle estime "indispensables" au développement du territoire. Ce courrier est aussi l’occasion de redire son mécontentement suite à cette décision gouvernementale qu’elle dit regretter et déplorer car "elle affaiblit fortement la parole et l’autorité de l’État".
La décision concernant l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est tombée mercredi 17 janvier 2018 à l’issue du conseil des ministres : ce projet très controversé est abandonné. Cette annonce, qui alimente un feuilleton très long, divise localement et suscite de nombreuses critiques dans le camp des opposants. A commencer par les élus locaux, comme Philippe Grosvalet, qui s’est exprimé avant l’annonce du Premier ministre. "Il n'y aura que des mauvaises conséquences pour les habitants de Loire-Atlantique", s'emporte le président du département et du Syndicat mixte aéroportuaire. Furieux, il estime que la consultation du 26 juin 2016 a "été bafouée". Dans la foulée, les critiques continuent de fuser. À l’inverse, les opposants crient victoire et s’engagent à rouvrir les accès au site, tout en s’opposant aux expulsions prévues ce printemps. Le bras de fer n’est donc pas terminé.