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Quelques jours après le décès de l’ancien ministre délégué à l’Enseignement supérieur, Alain Devaquet (lire sur AEF info), AEF revient sur sa réforme de l’université avortée en 1986, en la mettant en regard avec le projet de loi actuel sur l’accès en 1er cycle. Robi Morder, président du Germe, Patrick Fridenson, historien, et Daniel Vitry, ancien conseiller technique d’Alain Devaquet, livrent leurs éclairages (1). Si les mesures prévues sur le 1er cycle en 1986 sont proches de celles du projet de loi ORE, les trois interlocuteurs montrent combien le contexte économique et politique a évolué. Un mouvement d’ampleur est-il à craindre aujourd’hui ? Si "l’histoire ne se répète jamais" pour Daniel Vitry, Patrick Fridenson estime que "tout le monde retient son souffle", cette réforme, liée à celle du bac, pouvant devenir "un test pour le macronisme dans l’éducation".
Alain Devaquet, ancien ministre délégué à la Recherche et à l’Enseignement supérieur du gouvernement Chirac, est décédé à l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) des suites d’un cancer, a annoncé sa famille, dimanche 21 janvier 2018. Il avait 75 ans. Son nom restera associé au projet de réforme de l’université de 1986 finalement retiré après trois semaines de contestation étudiante et la mort de Malik Oussekine, un étudiant de 22 ans. "Il défendit trop tôt une réforme qui aurait changé le visage de l’université française", déclare Valérie Pécresse sur twitter. "Dès 1986, il posait les bases d’une université française moderne. En avance sur son temps, sa réforme fut hélas incomprise", écrit également l’ancien Dgesip Patrick Hetzel, député LR du Bas-Rhin.