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"Fin des délais d'attente et des déserts médicaux en ophtalmologie : 2018, l’année charnière ?" C'est l'interrogation en forme de vœu que le Snof, syndicat national des ophtalmologistes, formule en ce début d'année pour les soins visuels. Thierry Bour, président du Snof, confirme que la réduction des délais d'attente pour accéder aux soins visuels reste, un an après le lancement de la campagne "zéro délai en 2022", l'objectif principal du syndicat. Celui-ci détaillait, le 19 janvier 2018, plusieurs dispositions devant entrer en vigueur cette année afin de réduire le temps d'accès aux soins visuels des patients en attente de renouvellement de lunettes ou d'un dépistage de certaines affections graves comme la rétinopathie du diabétique.
Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l'Agence régionale de santé Pays-de-la-Loire, a signé le 9 septembre 2013 deux arrêtés autorisant des protocoles de coopération entre ophtalmologistes et orthoptistes, l'un pour des bilans visuels réalisés par un orthoptiste chez les enfants de 6 à 15 ans, l'autre pour des bilans chez les adultes de 16 à 50 ans. L'objectif est de pallier le manque d'ophtalmologistes dans le département de la Sarthe, et de réduire, pour certains patients, les délais de prise en charge de douze mois à quinze jours. Les protocoles de coopération sont prévus dans l'article 51 de la loi HPST, qui autorise, à titre dérogatoire, des transferts de tâches entre professionnels de santé. Selon Jean-Bernard Rottier, président du Snof et membre du cabinet d'ophtalmologie concerné par ce protocole, « il s'agit d'une première en France », qui correspond à la demande de nombreux ophtalmologistes.