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Pour faire face à un "environnement en forte transformation et de bouleversement technologique" où "les exigences et les comportements des clients se modifient", BPCE met l'accent sur la formation. L’accord GPEC du 22 décembre 2017, signé avec les trois syndicats représentatifs (Unsa, CFDT, CFE-CGC) prévoit une augmentation du volume d'heures de formation de 25 % pour atteindre 10 millions d’heures au total sur la durée de l’accord (trois ans). Conformément au plan stratégique 2020 qui prévoit plusieurs évolutions des métiers, le groupe bancaire cherche à augmenter la mobilité interne en améliorant l’information des salariés et en généralisant une prime d’installation en cas de mobilité interentreprises et géographique.
Seuls deux des cinq syndicats du groupe BPCE (CFDT et CFE-CGC) ont signé, le 20 janvier 2015, le deuxième accord de GPEC du groupe bancaire, finalisé après six séances de négociation. Le texte met notamment en œuvre le contrat de génération, et fixe des engagements de recrutement pour les trois prochaines années. Il renforce également les mesures destinées aux salariés seniors. Selon la direction, "cet accord marque la volonté des partenaires sociaux d’anticiper l’évolution des métiers et de favoriser le développement professionnel des collaborateurs dans un contexte de profonde mutation du secteur". La signature de cet accord intervient dans un contexte social tendu : les négociations salariales en cours dans les deux branches ont échoué, et abouti à la création d’une intersyndicale rassemblant toutes les organisations, qui dénoncent dans un communiqué "un dialogue social atone".
La BPCE conclut son premier accord social d'entreprise « d'envergure » selon les négociateurs, depuis sa création il y a deux ans. L'accord « relatif à la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences », signé le 2 novembre 2011, réunit les signatures de la CFDT, l'Unsa et FO, qui représentent 54 % des voix au premier tour des dernières élections. La CGT, le SNB-CFE-CGC et la CFTC ont refusé de signer le texte. « Nous sommes très déçus », indique à AEF Jean-Michel Edon, membre de la délégation CGT lors de la négociation. « Nous espérions faire de cet accord la première brique d'un socle social de référence, mais le texte reste au ras des pâquerettes sur des sujets comme les seniors ou l'égalité professionnelle. » Pour la CFDT, syndicat signataire, à l'inverse, « ce premier accord ouvre la voie à un véritable dialogue social au niveau du groupe ». L'accord, signé pour trois ans, dépasse le strict cadre de la GPEC. Il est articulé autour de cinq chapitres : l'anticipation des évolutions des emplois et des compétences, les ressources humaines et le développement des compétences, la mobilité, l'égalité professionnelle et l'accompagnement des seniors et la préparation de la fin de carrière.