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Suite à l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, officialisé le 17 janvier 2018 par le Premier ministre, les réactions pleuvent. La décision est critiquée dans les rangs des Républicains et des socialistes, mais saluée par les élus sensibles aux questions environnementales. Les ONG se déclarent satisfaites mais attendent l’exécutif au tournant. Plusieurs y voient un premier pas qui en appelle d’autres sur différents projets comme la Montagne d’or en Guyane. Les acteurs insistent tous sur l’importance d’améliorer le dialogue environnemental, le PS allant jusqu’à demander une "conférence nationale sur le sujet".
La décision concernant l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est tombée mercredi 17 janvier 2018 à l’issue du conseil des ministres : ce projet très controversé est abandonné. Cette annonce, qui alimente un feuilleton très long, divise localement et suscite de nombreuses critiques dans le camp des opposants. A commencer par les élus locaux, comme Philippe Grosvalet, qui s’est exprimé avant l’annonce du Premier ministre. "Il n'y aura que des mauvaises conséquences pour les habitants de Loire-Atlantique", s'emporte le président du département et du Syndicat mixte aéroportuaire. Furieux, il estime que la consultation du 26 juin 2016 a "été bafouée". Dans la foulée, les critiques continuent de fuser. À l’inverse, les opposants crient victoire et s’engagent à rouvrir les accès au site, tout en s’opposant aux expulsions prévues ce printemps. Le bras de fer n’est donc pas terminé.