En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Notre-Dame-des-Landes, aujourd’hui, je le constate, est l’aéroport de la division. Le projet sera donc abandonné", annonce le Premier ministre, Édouard Philippe, à l’issue du conseil des ministres, mercredi 17 janvier 2018. "Durant 50 ans, à coup de reculades, de déni, de non-décision, l’État s’est placé face à un dilemme impossible", déclare le chef du gouvernement. "Il est temps désormais que l’État soit clair dans ses choix et ferme dans leur mise en œuvre", proclame-t-il encore, défendant une "décision de raison et d’apaisement dans un contexte local et difficile". "Nous mettrons fin à la zone de non droit", affirme par ailleurs le Premier ministre en précisant que "les occupants illégaux devront partir d’ici au printemps prochain ou seront expulsés". Les réactions de tous bords affluent déjà.
Les collectivités locales, favorables au transfert de l’aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), ont adressé lundi 18 décembre 2017 un courrier à Emmanuel Macron dans lequel elles critiquent les conclusions "pour le moins orientées" du rapport de la médiation remis au Premier ministre cinq jours plus tôt. En neuf points, les élus signataires y dénoncent des "omissions", des "contre-vérités" et des "éléments erronés voire éludés". Comparaison financière entre le réaménagement de l’aéroport actuel et le transfert au nord de Nantes, bilan carbone, nuisances sonores… La lettre de six pages passe au crible tous les éléments qui doivent être "bien" pris en compte par le gouvernement afin que les concertations avec les élus locaux, annoncées par Édouard Philippe, puissent se faire sur "des bases saines".