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La stratégie nationale de santé 2018-2022 est adoptée officiellement par le gouvernement à l'issue d’un processus de concertation entamé en septembre par Agnès Buzyn, annonce ce mercredi le ministère de la Santé qui met en ligne le document. Elle constituera la "colonne vertébrale" de la politique menée ces cinq prochaines années. Elle s’inscrit "dans le cadre économique et financier fixé pour un rétablissement durable de la situation des finances publiques". Dès le 1er semestre 2018, la SNS se déploiera via des plans et des programmes nationaux et dans les territoires, par les PRS (projets régionaux de santé) définis par les ARS. La SNS a pour priorités la mise en place d’une politique de promotion de la santé (1), la lutte contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé, la garantie de la qualité, la sécurité et la pertinence des prises en charge et l’innovation.
La Bourgogne a arrêté, le 10 février 2014, les 10 propositions qu'elle remettra au ministère de la Santé et des Affaires sociales lors d'une rencontre régionale qui vient clore les quatre débats décentralisés. Parmi celles-ci : la création d'un service de veille itinérant la nuit pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ; la décentralisation, pour les patients atteints d'un cancer, des protocoles de soins élaborés dans les structures régionales ; le développement des structures de répit pour les aidants vivant avec une personne concernée par un problème de santé mentale. Les débats organisés en région par les ARS visent à préparer la loi de santé qui marque la première étape de la nouvelle stratégie nationale de santé. « Ce n'est pas l'originalité qui est importante dans les recommandations qui remonteront des régions », déclare Christophe Lannelongue, directeur de l'ARS Bourgogne. Il estime que c'est au contraire le consensus qui permettra de « faire évoluer les choses ».
En termes d'organisation des soins, « l'objectif de la stratégie nationale de santé, c'est de ne pas en rester au médecin. Le médecin a évidemment une place tout à fait décisive, mais ce que nous devons faire, c'est de permettre le travail en commun, en coordination, en coopération, de l'ensemble des professions, médicales et paramédicales », considère Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, au moment de clore le débat régional alsacien sur la stratégie nationale de santé, jeudi 30 janvier 2014 à Strasbourg (plus de 400 participants). Au plan national, environ 200 débats sont organisés pour préparer une « refondation » du système de santé, selon « trois axes prioritaires » (la prévention, la réorganisation du système de soins en privilégiant la logique territoriale, et la démocratie sanitaire). En Alsace, une table ronde était consacrée au thème : « l'organisation de la santé : quels appuis pour les professionnels de proximité ? ».