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"Il est hors de question que les travailleurs des plateformes aient accès à un dispositif et que les autres, non […]. Cela constitue un point dur et si le gouvernement va là-dessus, on ira sur tous les recours possibles" devant les juridictions, annonce Alain Griset, jeudi 14 décembre 2017, à l’occasion d’une conférence de presse. L’organisation patronale rappelle ne pas demander un tel dispositif, mais s’il doit exister, il doit couvrir l’ensemble des travailleurs indépendants. D’une manière générale, "si on demande de négocier, c’est pour aboutir à un accord. Si on échoue, on donnera carte blanche au gouvernement pour la suite", ajoute le président de l’U2P.
Les partenaires sociaux accueillent plutôt positivement la méthode annoncée par le ministère du Travail pour la réforme de l’assurance chômage. La réunion multipartite du mercredi 13 décembre 2017 a confirmé que les acteurs sociaux pourront négocier sur les démissionnaires, les travailleurs indépendants et la lutte contre la précarité, avec la création d’un bonus-malus s’ils échouent sur ce dernier point. De son côté, le ministère doit faire des propositions sur le contrôle des chômeurs et sur la gouvernance du régime d’assurance chômage. La réforme se fait dans un calendrier très resserré, les partenaires sociaux devant aboutir d’ici fin janvier, pour intégrer les dispositions au projet de loi apprentissage-formation professionnelle-assurance chômage partant au Conseil d’État autour du 21 mars 2018. Le ministère du Travail doit transmettre un document d’orientation jeudi 14 décembre.