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"L’approche par compétences doit être pensée comme un outil et non un objectif", et pour réussir la démarche il faut s’assurer que tous les acteurs impliqués adoptent une "vision commune", préconise Christelle Lison, docteur en éducation et enseignante-chercheuse à la faculté d’éducation de l’université de Sherbrooke, au Québec (lire sur AEF ici et ici). Intervenant à un colloque organisé par le réseau Rénaps’up le 6 décembre 2017 à Caen, elle expose le cas d’un programme mis en place dans son université et consistant à passer d’un cours en présentiel "classique" pour des doctorants souhaitant devenir enseignants-chercheurs, à "un microprogramme pensé selon une approche par compétences". Un tel projet a nécessité de s’accorder sur une définition de ce qu’est la compétence, pour parler un "langage commun" dans un esprit de "collectif et d’innovation".
Des cours de plus en plus co-construits avec les étudiants ; des cours magistraux moins nombreux ; des cours organisés selon une pédagogie inversée… L'évolution de la pédagogie, à l'ESC Dijon Bourgogne, découle du déploiement de la démarche compétences (building up skills for business ou BSB®). Initiée en 2009, cette démarche a en effet amené les enseignants à se réinterroger sur les moyens les plus efficaces pour valider les compétences attendues. En cinq ans, l'ESC a affiné ses outils d'évaluation et d'auto-évaluation des compétences, dont les résultats sont synthétisés sur le "skills book" individuel. Cependant, "le plus compliqué, c'est de mobiliser les étudiants", souligne Christelle Havard, enseignante à l'école, lors d'un entretien à AEF le 15 septembre 2014. Elle pilote le projet BSB avec Fabrice Galia.