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"Nous sommes dans une phase d’observation. Le ministre de l’Éducation nationale défend les fondamentaux sans être pour autant passéiste. Cela correspond à notre état d’esprit, défendre l’excellence avec les moyens du XXIe siècle", affirme à AEF Blanche Lochmann, début décembre 2017. La présidente de la Société des agrégés (SDA) s’interroge sur l’importance qu’accordera Jean-Michel Blanquer à l’agrégation. Elle appelle à "une politique ambitieuse pour réussir à recruter les meilleurs éléments" et souligne que les "agrégés, sur le terrain, sont très seuls". La réforme de l’Igen, dont une des missions est l’inspection des agrégés, "devrait être l’occasion de développer l’accompagnement des professeurs", plaide-t-elle. Interrogée sur l’autonomie des établissements, que le ministre souhaite voir étendue, Blanche Lochmann pointe que "l’inertie est due à l’organisation du système".
L’agrégation "doit être moralement et matériellement mieux reconnue dans l’Éducation nationale", écrit la Société des agrégés dans un "vœu" adopté lors de son assemblée générale, le 6 décembre 2016. L’association dénonce le PPCR, un "leurre" et une "provocation" et "rappelle ses exigences en matière de revalorisation des professeurs agrégés". Selon la SDA, le protocole entraîne un "ralentissement important des carrières pour un grand nombre" d’agrégés et la classe exceptionnelle "ne concernera qu’une minorité de professeurs selon des modalités restrictives". La SDA estime que le PPCR représente un "déclassement par rapport aux autres catégories".