En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Que pense l’Anestaps de la réforme de l’accès en 1er cycle ? "On a du mal à dire que c’est une grande victoire comme le dit la Fage", reconnaît Mathias Goasmat dans une interview à AEF le 4 décembre 2017. Le président de l’Anestaps est inquiet : manque de capacité d’accueil en licence Staps à la rentrée 2018, création insuffisante d’UFR sur le quinquennat, blocage des crédits par les présidences d’université, création tardive de formations courtes aux métiers du sport, risque de non-mixité sociale à l’université. Les mentions complémentaires (bac +1) ne permettront pas une insertion professionnelle directe et ne sont qu’un moyen de prolonger en BPJEPS, un diplôme coûteux, selon lui. Il espère "que les universités ne tiendront pas compte de l’avis du conseil de classe" et prévient : "Nous n’avons pas peur de la mobilisation."
En Staps, ce sont environ 33 000 demandes de vœux 1 qui ont été formulées cette année dans APB, pour 16 785 places disponibles, selon les chiffres donnés par l’Anestaps (Fage) et confirmés à AEF par la C3D. Il y aurait toutefois 19 311 étudiants "appelés", c’est-à-dire dont le vœu 1 a été accepté. "On pratique chaque année le surbooking en raison des désistements de certains bacheliers pour des filières qui ne sont pas dans APB (apprentissage, Sciences Po, cursus à l’étranger…)", explique à AEF un membre de la C3D. Toujours est-il qu’il reste près de 13 000 élèves de terminale qui pourraient se voir refuser leur entrée en Staps cette année contre 9 000 l’an passé (lire sur AEF info).
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".