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Une "bombe à retardement" : c’est par ces mots qu’Olivier Laboux, président du comité de la transition écologique de la CPU, définit la situation de l’immobilier universitaire, le 27 novembre 2017, sur le site de la CPU. Il propose dès lors un "plan", consistant en un investissement massif, qui serait "plus efficace économiquement et écologiquement" qu’une simple logique de "colmatage". Les universités prendraient à leur charge 70 % du coût des travaux grâce à des partenariats avec la Caisse des dépôts et la BEI - ce qui nécessiterait de lever l’interdiction d’emprunt qui leur est faite. Il demande en outre à l’État de financer les 30 % restants et de lever les différents verrous administratifs qui empêchent la valorisation du patrimoine universitaire. "Choisir le scénario de l’inaction, c’est asphyxier petit à petit les universités au détriment des générations futures", prévient-il.
"Le GVT est une rigolade par rapport à la bombe qui nous attend, que représentent les dépenses énergétiques", déclare Olivier Laboux, président de l’université de Nantes, à l’occasion du grand débat sur la "gestion durable et responsable des campus : quelles priorités ?", organisé par AEF lors des RUE (rencontres universités-entreprises), jeudi 20 mars 2014 à Paris. Il a calculé qu’en cinq ans, les dépenses énergétiques de son université allaient passer de 3,4 millions d'euros à 10,2 millions d’euros. Les différents intervenants s’accordent pour dire qu’au-delà des mesures d’économies, il est nécessaire de repenser l’usage des bâtiments universitaires, de les inscrire dans la ville, de réfléchir à l’échelle du site. Le débat reste ouvert en revanche quant à savoir si cela doit passer par la dévolution du patrimoine à toutes les universités ou non.