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Pour la rentrée 2018 en Paces, il sera proposé "d’étendre les expérimentations permises par la loi ESR de 2013 en évitant le plus possible les redoublements", annonce à AEF Jean-Luc Dubois-Randé, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, le 20 novembre 2017. Il réagit à l’impact du projet de loi "orientation et réussite des étudiants" sur les études de santé. "Nous ne pouvons pas garder un statu quo, c’est pourquoi les 7 UFR de médecine d’Île-de-France vont proposer un projet de Paces sans redoublement en adaptant aussi le programme de première année pour favoriser les passerelles sortantes." En parallèle, un Mooc sera lancé "dans les trois prochains mois" et "permettra d’informer les lycéens sur ce que sont les études de santé et les diverses professions de ce secteur". Jean-Luc Dubois-Randé fait aussi un point sur la réforme sur 2e cycle des études de médecine.
Si Agnès Buzyn est contre le tirage au sort pour accéder en Paces, la ministre des Solidarités et de la Santé pense que "la sélection" à l’entrée de l’université n’a qu’un seul objectif : éviter que des étudiants ne perdent leur temps. C’est ce qu’elle a déclaré au micro de RTL dans l’émission le "Grand Jury", dimanche 22 octobre. "Est-ce que l’on a raison de laisser cette génération d’étudiants aller avec un bac littéraire ou sans mention à un concours où ils vont perdre 2 ans de leur vie ? L’idée c’est de les réorienter très vite, ce n’est pas de fermer la porte", affirme-t-elle. Face à ces propos, l’Anemf (Fage) met en garde sur "des possibles dérives vers un système élitiste qui irait à l’encontre de tout principe d’universalité de l’enseignement supérieur".