Avec l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, l’Université Grenoble Alpes souhaite ouvrir à la rentrée 2018 "une licence en Staps pour les publics empêchés (sportifs de haut niveau notamment)". Cette formation asynchrone combinerait des cours sous format numérique et la venue des étudiants sur un campus "pendant les périodes creuses", explique à AEF Henri Benoit, ancien directeur de l’UFR Staps de l’UGA. Cette formation s’appuie aussi sur une mutualisation entre établissements. L’Université Grenoble Alpes utilise le principe de la pédagogie inversée depuis 2009 en Paces et 2014 en L1 Staps. Outre "la satisfaction de pouvoir accueillir tous les étudiants " (1 200 inscrits en L1 Staps à l’UGA pour cette rentrée 2017), Henri Benoit cite un intérêt pédagogique, en particulier pour cibler les difficultés des étudiants et leur proposer des cours complémentaires.
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Les enseignants "pensent qu’il n’y aura pas de freins chez les étudiants", constate Ariane Dumont, responsable de la qualité des enseignements à l’HEIG-VD"Les étudiants qui arrivent du lycée ne sont pas prêts à être formés comme ça", estime également Didier Chamagne, vice-président en charge du numérique à l’université de Franche-Comté. L’UFC travaille avec le rectorat pour imaginer ce que pourrait être une "plateforme régionale" qui assurerait un continuum entre le lycée et l’université. Elle serait notamment dotée d’outils collaboratifs qui familiariseraient les lycéens aux nouvelles technologies, dans une approche mobilisant leurs capacités cognitives.