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Alors que la stratégie logement du gouvernement fait face depuis plusieurs semaines à une mobilisation croissante du mouvement HLM et des collectivités locales, la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone (LR) et le député Stéphane Peu (GDR), tous deux membres du bureau fédéral de la FOPH, ont indiqué mercredi 18 octobre 2017 qu’ils s’apprêtent, chacun de leur côté, à demander la création d’un groupe d’études dédié au logement au Sénat et à l’Assemblée nationale. Le député de Seine-Saint-Denis a également proposé mercredi au gouvernement de décider d’un "moratoire" sur les mesures prévues par l’article 52 du PLF pour reprendre les discussions avec le monde HLM "dans un climat apaisé et constructif", en vue de la loi logement qui doit être présentée mi-décembre.
Les représentants du monde HLM, du secteur du bâtiment, de la promotion immobilière et des locataires ont dénoncé lors d'une conférence de presse commune le 12 octobre 2017 à Lille l'article 52 du projet de loi de finances qui crée dans le parc social une réduction de loyer de solidarité permettant d'abaisser le niveau des APL sans perte pour les allocataires. Considérant que la réforme "part d'un constat faussé par un tropisme parisien", ils expliquent que la région des Hauts-de-France est exposée de façon maximale, du fait de l’importance des populations à faibles ressources logées dans le parc HLM. Et que l’impact économique d'une telle mesure va se propager dans le bâtiment et la promotion notamment sur la métropole lilloise où le logement social, qui représente 40 % de la production neuve, constitue un élément clé des bilans d’opération.