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Avec un chiffre d’affaires de près de 150 milliards de dollars en 2016, Total, quatrième major mondial et membre des six plus grosses entreprises du secteur pétrolier, affiche son ambition de devenir "la major de l’énergie responsable", en fournissant "une énergie abordable, disponible et propre, partout dans le monde", affirme son PDG Patrick Pouyanné. Dans le centre de recherche de Féluy en Belgique, un des plus importants de l’entreprise, près de 200 chercheurs travaillent sur ces questions, en se focalisant notamment sur la réduction de l’impact environnemental de la production de polymères. Parmi les axes de recherche principaux, on retrouve l’enjeu du recyclage des différents plastiques, leur réutilisation, l’élaboration de produits biosourcés, mais aussi la capture et la conversion du CO2.
"Le travail sur les droits de l’homme est une démarche de progrès continu. Les risques sont évolutifs car il y a sans cesse des nouvelles parties prenantes et de nouvelles activités liées à des enjeux", rapporte Sophie Pierson, juriste éthique et droits de l’homme à Total. Elle explique que l’entreprise a pris plusieurs années avant de réussir à identifier ses six "risques saillants", lors de la conférence intitulée "Droits humains et entreprises : de l’identification des risques à l’action", organisée lors du forum Convergences le 4 septembre 2017. Société générale a également fait part de sa démarche.