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Stéphane Bouillon, préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, est nommé préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes en conseil des ministres, mercredi 11 octobre 2017, annonce le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Il succède à Henri-Michel Comet. Le secrétaire général de la préfecture du Rhône, le préfet Xavier Inglebert, est également remplacé. Ces décisions font suite au rapport de l’IGA pointant des "dysfonctionnements graves" ayant conduit à la libération d'Ahmed H. quelques heures avant qu'il ne commette un double assassinant sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille (lire sur AEF info). Le préfet et le secrétaire général "ne sont pas individuellement mis en cause" dans les anomalies constatées, souligne Christophe Castaner, qui ajoute qu’une circulaire sera adressée dans les jours à venir aux préfets sur l’éloignement des étrangers en situation irrégulière.
L’enquête administrative relative au parcours de l’auteur du double homicide sur le parvis de la gare de Marseille, dimanche 1er octobre 2017, pointe un ensemble de "dysfonctionnements graves du dispositif de l’éloignement" des étrangers en situation irrégulière, déclare Gérard Collomb, mardi 10 octobre 2017 à Paris. Le rapport, réalisé par l’IGA (inspection générale de l’administration), "montre l’enchaînement des faits qui ont conduit à ne pas placer l’intéressé en centre de rétention alors qu’il était en situation irrégulière sur le territoire et alors qu’il venait d’être interpellé pour un vol", indique-t-il. Le ministre de l’Intérieur souhaite que les personnes "qui présentent une menace pour l’ordre public soient prioritairement placées en rétention", et annonce un recours à la biométrie pour identifier les étrangers en situation irrégulière.
Gérard Collomb annonce, lundi 2 octobre 2017, avoir demandé l’ouverture d’une enquête administrative afin de déterminer "dans quelles circonstances l’auteur du double homicide qui s’est produit hier à Marseille a été remis en liberté, samedi 30 septembre, après son interpellation et sa garde à vue pour des faits de vol" (lire sur AEF info). La mission d’inspection, confiée à l’IGA (inspection générale de l’administration), "vise à faire toute la lumière sur l’action des services de l’État et à être en mesure d’en tirer, si nécessaire, les enseignements". Lors d’une conférence de presse, un peu plus tôt dans la journée, François Molins avait indiqué que "les autorités préfectorales n’ont pas été en mesure de prendre une décision d’éloignement" à l’encontre de l’assaillant de Marseille à l’issue de sa garde à vue, la veille. L’homme était connu de la police sous sept identités différentes.
Le mode opératoire de l’attaquant de la gare Saint-Charles de Marseille, dimanche 1er octobre 2017, suit le "mot d’ordre permanent de Daech", souligne le procureur de la République de Paris, lundi 2 octobre 2017. François Molins s’exprimait au lendemain de l’assassinat de deux jeunes femmes sur le parvis de la gare – "un acte mortifère commis sur notre territoire, dans un lieu public, en pleine journée" — suivi d’une tentative d’assassinat sur des militaires de l’opération Sentinelle. "Je tiens à souligner le sang froid et professionnalisme des militaires qui, alors que l’auteur se ruait vers eux, l’ont neutralisé, évitant ainsi de nouvelles victimes", ajoute le procureur, qui fait le point sur les premiers éléments de l’enquête.