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"Il faut briser l’omerta sur les risques qui planent sur les centrales nucléaires", alerte Yannick Rousselet, chargé de campagne à Greenpeace France. L’association dresse un constat alarmant quant à la sécurité des centrales nucléaires françaises dans un rapport d’experts indépendants remis "aux autorités compétentes" (1), dont seul un résumé est rendu public, mardi 10 octobre 2017. Le document pointe la fragilité des piscines d’entreposage du combustible usé face aux actes de malveillance, alors même que "ces installations sont celles qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires". "Avec 58 réacteurs en fonctionnement, ce sont 58 piscines du combustible usé qui sont fragiles car extrêmement mal protégées", déplore Greenpeace. L’organisation préconise des travaux de "bunkerisation" de ces piscines pour éviter qu'elles soient l'objet d'attaques terroristes.
"Il sera créé en 2017 un service à compétence nationale, le commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire", indique le ministère de l’Intérieur dans une réponse au sénateur LR des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, publiée jeudi 2 mars 2017. Annoncé en mai 2016 par Manuel Valls, alors Premier ministre (lire sur AEF info), le Cossen a été créé par un arrêté du 20 juillet 2016. Il relève pour l’instant du directeur général de la gendarmerie nationale et est dirigé par le général Pierre-Yves Cormier. Un décret est attendu pour "le transformer en service à compétence nationale", indique une source proche du dossier à AEF. Le ministère de l’Intérieur précise que "depuis 2009, la réponse de sécurité apportée par la gendarmerie nationale et par EDF se modifie profondément et prend en compte l’évolution de la menace terroriste".
Greenpeace demande au gouvernement de "renforcer les compétences de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) afin de lui confier la mission de veiller en toute indépendance à la robustesse intrinsèque des installations nucléaires aux actes de malveillance", mercredi 21 janvier 2015, au lendemain d’une réunion avec les autorités françaises sur la vulnérabilité des centrales nucléaires face aux intrusions et attaques de drones.
Le nouveau plan national de réponse « Accident nucléaire ou radiologique majeur » est « conçu comme un outil de compréhension de situations exceptionnelles, et d'aide à la décision pour les différents acteurs de la gestion de crise », indique le SGDSN. Ce plan, publié lundi 3 février 2014, a été élaboré pour « tirer tous les enseignements » de la catastrophe de Fukushima. « Il précise l'organisation gouvernementale de gestion de crise autour de la CIC (Cellule interministérielle de crise) et son articulation avec les autorités de sûreté et l'exploitant. Il définit des stratégies de réponse, par exemple pour la protection des populations, pour la prise en charge sanitaire, pour l'aide internationale ou pour la continuité des activités économiques et sociales. »
Les ministres de l'Intérieur et de l'Écologie « ont demandé un rapport » aux services d'inspection de leur ministère après l'intrusion de militants de l'ONG Greenpeace sur le site nucléaire du Tricastin (Drôme et Vaucluse), lundi 15 juillet 2013. Manuel Valls et Philippe Martin ont également « adressé un courrier au président d'EDF lui rappelant que la sécurité, tout comme la sûreté, des installations nucléaires doit demeurer une priorité », ajoutent-ils dans un communiqué commun. Les ministres évoquent en outre des évolutions juridiques dans le domaine de la sécurité nucléaire.