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"En 2015, 1,3 % des entreprises de 10 salariés et plus du secteur marchand non agricole déclarent avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail, soit un taux équivalent à celui de 2014 […]. Le nombre de journées individuelles non travaillées est de 69 jours pour 1 000 salariés. Il est en légère diminution après avoir connu une progression de 2012 à 2014", relève la Dares dans une étude rendue publique, lundi 9 octobre 2017. Cette même année, 42 % des entreprises ayant connu une grève indiquent que le motif de celle-ci relevait exclusivement d’un appel national sectoriel ou interprofessionnel ; la même proportion d’entreprises indique que le motif du conflit est exclusivement interne.
L’activité conventionnelle au niveau interprofessionnel a fortement baissé avec 29 textes nationaux ou infranationaux en 2016 contre 52 en 2015. Parallèlement, le nombre d’accords de branche baisse légèrement avec 979 accords et avenants signés, alors que le nombre d’accords d’entreprise croît fortement avec 42 200 textes contre 36 600 l’année précédente. Telles sont les principales données du bilan de la négociation collective en 2016 qui est à l’ordre du jour de la CNNC du jeudi 7 septembre 2017.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.