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Les modalités de soutien du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes aux Écoles de la deuxième chance vont évoluer. Un premier changement s’est opéré dès cette année : 20 % de la subvention annuelle attribuée aux structures rhônalpines, a été versé en tenant compte "des dialogues de gestion qui se sont tenus avec ces structures en mai 2017 et de leurs bilans d’activité 2016", et donc de leurs résultats. À l'horizon 2019, la région envisage d’adopter des modalités de soutien communes aux E2C des deux anciennes régions, "intégrant une part variable liée à la performance". À noter qu’au niveau national, le réseau des E2C fait part, depuis plusieurs mois, de ses "inquiétudes" quant à la pérennité de son financement (lire sur AEF). Les dernières données financières nationales soulignent une baisse de la participation régionale aux budgets des structures.
"Il y a un défi financier. La situation des écoles de la deuxième chance est fragile", affirme Édith Cresson, présidente de la Fondation des écoles de la deuxième chance, le 3 novembre 2016. Elle intervient au cours d’un "événement national citoyenneté", organisé par le réseau. "Je me pose des questions sur l’évolution de la taxe d’apprentissage", ajoute-t-elle. "Beaucoup de chefs d’entreprise fléchaient la taxe d’apprentissage sur les E2C. Cela participait au lien local des écoles. Depuis la réforme, ils ne peuvent flécher que 20 %. Cela fait donc moins d’argent." Lors d’une table-ronde, des entreprises ont expliqué comment elles accompagnent les E2C et pourquoi le profil des jeunes accueillis peut les intéresser.