En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"L’État n’a pas mis à profit l’effort budgétaire important et croissant consacré ces dernières années à l’Éducation nationale pour procéder à des réformes de structure", constate la Cour des comptes dans un rapport sur la gestion des enseignants, rendu public le 4 octobre 2017. Elle regrette que les mesures sur les effectifs prises en 2012 et celles sur les rémunérations de 2016 n’aient "pas été assorties de contreparties dans les conditions d’exercice du métier d’enseignant, dans l’organisation ou le temps de travail". La Cour préconise de revoir le cadre du métier d’enseignant, d’élargir leurs missions, d’annualiser leur temps de travail et de mettre fin à la "segmentation rigide" entre les enseignants du 1er et du 2nd degré. Elle souhaite que soient revues les procédures d’affectation pour mieux répondre aux besoins des élèves en développant par exemple les postes à profil.
« Accorder les obligations de service aux missions définies par la loi », « favoriser la constitution d'équipes pédagogiques stables et adaptées à la réalité des missions comme aux besoins des élèves », « conforter individuellement et collectivement les enseignants dans l'exercice de leur métier » et « déconcentrer la gestion des enseignants au plus près de leurs besoins et de ceux de leurs élèves » : telles sont les « quatre voies de progrès » identifiées par la Cour des comptes pour améliorer la gestion des professeurs dans un rapport rendu public mercredi 22 mai 2013 (1). Elle y propose notamment d'annualiser et d'élargir les obligations réglementaires de service, de mettre en place des mesures incitatives, déliées des logiques de corps, d'affecter les enseignants en fonction de la réalité des postes et des projets d'établissement et développer l'évaluation collective.
« Le ministère de l'Éducation nationale ne souffre pas d'un manque de moyens budgétaires ou d'un nombre trop faible d'enseignants mais d'une utilisation défaillante des moyens existants » : tel est le constat dressé par la Cour des comptes dans un rapport intitulé « Gérer les enseignants autrement », rendu public mercredi 22 mai 2013 (1). « Les principes de gestion du ministère n'ont pas évolué depuis le milieu du XXe siècle et ne permettent pas au système éducatif de relever les nouveaux défis auxquels il est confronté. Ils ont même des effets contraires aux objectifs affichés », souligne la juridiction. Dans sa réponse à la Cour, Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, « ne partage pas » ce constat sur les moyens. La juridiction regrette une gestion « individualisée » qui ne prend pas assez en compte la communauté éducative.
Le général Christophe Marietti est nommé commandant de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes, commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est à compter du 1er avril 2023, par décret publié au Journal officiel jeudi 23 mars. Christophe Marietti, qui a notamment commandé la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie, remplace le général Laurent Tavel, qui commandait la région depuis juillet 2020 (lire sur AEF info) et qui quittera prochainement le service actif.