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Le mode opératoire de l’attaquant de la gare Saint-Charles de Marseille, dimanche 1er octobre 2017, suit le "mot d’ordre permanent de Daech", souligne le procureur de la République de Paris, lundi 2 octobre 2017. François Molins s’exprimait au lendemain de l’assassinat de deux jeunes femmes sur le parvis de la gare – "un acte mortifère commis sur notre territoire, dans un lieu public, en pleine journée" — suivi d’une tentative d’assassinat sur des militaires de l’opération Sentinelle. "Je tiens à souligner le sang froid et professionnalisme des militaires qui, alors que l’auteur se ruait vers eux, l’ont neutralisé, évitant ainsi de nouvelles victimes", ajoute le procureur, qui fait le point sur les premiers éléments de l’enquête.
Le projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme "nous apporte des mesures qui nous permettent d’agir dans l’urgence ou quand les techniques de renseignement n’ont pas suffi à caractériser la menace". C’est ce qu’indique le directeur général de la sécurité intérieure, Laurent Nunez, dans une interview accordée à l’AFP, jeudi 28 septembre 2017. "Les perquisitions administratives sous l’état d’urgence, renommées 'visites domiciliaires' dans la nouvelle loi, sont indispensables et beaucoup plus ciblées que par le passé", plaide le préfet, qui salue également l’introduction des "mesures individuelles de surveillance". "Il ne faut pas imaginer qu’on met en œuvre ces mesures seuls dans notre coin. Le parquet de Paris, avec qui la collaboration est très étroite, est toujours prévenu en amont." Laurent Nunez répond également aux questions du site internet de France inter.
"Nous nous inquiétons aujourd’hui de l’état de la menace terroriste en Europe", déclare Gérard Collomb à la suite de l’agression d’un policier devant la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris, mardi 6 juin 2017. "Jeudi prochain, nous aurons un sommet des ministres de l’Intérieur des pays européens et l’un des premiers sujets que nous aborderons est évidemment la coordination des services pour la lutte contre le terrorisme", poursuit le ministre de l’Intérieur. Au niveau national, la lutte contre le terrorisme est la "priorité absolue du président de la République", souligne Gérard Collomb. "Demain, en conseil de défense, une communication sera faite sur cette problématique du terrorisme. Nous étudierons la prolongation de l’état d’urgence et, éventuellement, des lois qui permettront, à la fin de l’état d’urgence, de prévenir ce type de situations."
"Il ne suffit pas qu’un individu brandisse un couteau et crie 'Allahu akbar' pour rattacher cet acte-là à du terrorisme", estime Naïma Rudloff, avocate générale près la cour d’appel de Paris, lundi 22 mai 2017. Elle s’exprimait lors d’un colloque sur l’homicide organisé à Paris par l’ONDRP. Naïma Rudloff souligne la difficulté existante à "définir le mobile des terroristes" mais insiste sur la "nécessité d’aller au-delà de l’intention volontaire d’un homicide". La magistrate décompose en outre en trois phases les passages à l’acte terroriste entre mars 2012 et mai 2017.