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Le volet "nucléaire" du baromètre 2017 de l'IRSN sur "La perception des risques et de la sécurité par les Français", publié le 25 septembre 2017, révèle des résultats plus marqués par rapport à la précédente édition sur deux éléments : l'inquiétude sur les risques futurs liés à la sûreté des sites nucléaires, en hausse de 7 points, et la perception des acteurs intervenant dans la gestion du risque nucléaire. L'évaluation de leur compétence et de leur crédibilité atteint en effet "un point bas presque historique" pour nombre d'entre eux. Afin d'expliquer ce recul, l'IRSN invoque l'actualité des derniers mois qui a mis en avant le vieillissement des centrales ou encore l'affaire des anomalies dans les composants nucléaires du Creusot.
L’Autorité de sûreté nucléaire a publié le 12 juillet 2017 son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2016, qui dresse le constat d’un "bon niveau général" mais "dans un contexte préoccupant". "L’année 2016 a été marquée par la mise en évidence d’une anomalie générique sérieuse. Dix-huit réacteurs d’EDF étaient potentiellement affectés par un excès de carbone dans les aciers des générateurs de vapeur. Des contrôles spécifiques ont été imposés par l’ASN sur tous ces réacteurs, cinq d’entre eux ayant dû être arrêtés de façon anticipée. Ce type d’anomalie, générique, n’est pas une première : elle confirme la nécessité, pour le système électrique français, de disposer de marges pour faire face à l’arrêt de plusieurs réacteurs imposé par la détection d’une anomalie générique", note l'Autorité, présidée par Pierre-Franck Chevet.