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"Pour mieux protéger les Français, le budget de l’État augmente massivement les moyens pour les missions régaliennes, des armées, de la police, de la gendarmerie et de la justice." C’est ce qu’indique le gouvernement dans un dossier diffusé à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2018 en conseil des ministres, mercredi 27 septembre 2017. Les crédits de la mission "sécurités", regroupant la police, la gendarmerie, la sécurité civile et la sécurité routière, augmenteront de 200 millions d’euros pour atteindre 13,3 milliards d’euros. Cette hausse permettra notamment de financer des créations d’effectifs. La mission budgétaire devra néanmoins participer de la "maîtrise de la dépense publique", prévient le gouvernement. Pour le reste du ministère de l’Intérieur, 450 suppressions d’emplois sont prévues. Dans la justice, 1 000 emplois seront créés en 2018.
"Le budget de la sécurité intérieure s’établira, pour ce qui concerne les moyens de fonctionnement des services, hors dépenses de personnels, à 2,9 milliards d’euros soit une augmentation de 1,9 %", annonce Gérard Collomb dans un communiqué, mercredi 20 septembre 2017. Il s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le Conseil de la fonction militaire gendarmerie, instance représentative des personnels de la gendarmerie nationale. L’augmentation du budget de la gendarmerie sera de 1 % en 2018, précise-t-on dans l’entourage du ministre. Ces annonces font suite à celles du ministre de l’Intérieur dans l’émission "Le Grand jury RTL-Le Figaro-LCI", dimanche 17 septembre 2017 (lire sur AEF info). Pour l’ensemble du ministère de l’Intérieur, l’augmentation du budget hors dépenses de personnels et transferts aux collectivités locales s’élèvera à 6,8 %.