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Nourrir le débat public sur l’avenir de la protection sociale, telle est l’ambition réaffirmée de la FNMF quatre mois après la séquence électorale présidentielle et législative. À l’occasion de ses journées de rentrée, tenues jeudi et vendredi à Nancy sur le thème "Santé et environnement. Nouveaux risques, nouvelles inégalités : nos réponses", elle lance un observatoire susceptible de "fournir un diagnostic utile à la recherche […] des solutions pour parvenir à réduire le reste à charge des Français, un objectif permanent du mouvement mutualiste." Selon les résultats d’une étude d’Harris Interactive pour la FNMF, les 2/3 des Français considèrent que leur reste à charge a augmenté au cours des cinq dernières années : lunettes (69 %), soins dentaires (68 %), mais aussi consultations chez un médecin spécialiste (60 %). Et l’Observatoire pointe les variations tarifaires régionales.
Le magazine Espace social européen organisait ce 1er juin 2017 un colloque sur l’actualité des complémentaires santé. L’une de ses tables rondes s’est concentrée sur le problème du reste à charge concernant les dépenses d’optique, de dentaire et d’audioprothèse. Alors que le nouveau président Emmanuel Macron souhaite aboutir à un objectif "zéro reste à charge" d’ici 2022, opérateurs et spécialistes ont analysé les possibles conséquences de cette promesse, en s’interrogeant notamment sur le périmètre le plus pertinent pour une solvabilisation de ces dépenses.
La CSMF a réagi le 5 octobre 2016 à l’étude de l'observatoire citoyen du reste à charge sur les réseaux de soins, réalisée par le cabinet Asterès (lire sur AEF). Si cette étude concluait à une efficacité de ces réseaux dans la maitrise des tarifs optiques, dentaires et audioprothèses, pour une qualité de soins préservée, la CSMF estime "provocateur et indécent d’imaginer un tel système pour les médecins qui doivent appliquer l’une des grilles tarifaires les plus basses d’Europe". La confédération critique par ailleurs les pratiques d’orientation vers les praticiens adhérant aux réseaux, qui "confinent, quoi qu’ils en disent, à une obligation", et l’absence d’organismes indépendants pour évaluer les pratiques qualitatives dans ces réseaux.