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"Il y a un lien puissant entre la loi française sur le devoir de vigilance, pionnière, et le projet de traité contraignant de l’ONU sur les droits humains et entreprises", déclare Maria Fernanda Espinosa, ministre des Affaires étrangères de l’Équateur et présidente du groupe de travail de l’ONU. Elle était l’invitée du député Dominique Potier, mardi 26 septembre 2017, à l’Assemblée nationale, pour présenter ce projet de traité, dont une première version sera prochainement publiée et débattu à Genève du 23 au 27 octobre. La ministre équatorienne venait rencontrer Nicolas Hulot et des députés, dont Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères, pour défendre le traité et convaincre la France de prendre le leadership sur ce sujet, aux côtés de l’Équateur et de l’Afrique du Sud.
Le groupe de travail intergouvernemental des Nations Unies chargé de rédiger un traité sur les droits humains et les sociétés transnationales et autres entreprises a tenu sa première réunion du 6 au 10 juillet 2015 à Genève. L’ambassadrice Maria Fernanda Espinosa, représentante de l’Équateur à l’ONU, seule candidate, a été élue présidente du groupe de travail. À la fin de la session, le 10 juillet 2015, un rapport a été adopté, dans lequel la présidence s’engage à mener des consultations informelles avant la prochaine session de l’année prochaine.