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"Je souhaite rendre les réflexions du CDSE encore plus visibles lors des grands débats qui animent le pays sur les questions de sûreté et de sécurité. J’aimerais ainsi faire du CDSE un laboratoire d’idées crédible et utile." Telle est la déclaration d’intention que livre Stéphane Volant dans un entretien à AEF. Le secrétaire général de la SNCF a été élu président du Club des directeurs et de la sécurité et de la sûreté lors de l’assemblée générale de l’association, mercredi 20 septembre 2017 (lire sur AEF info). Il succède à Alain Juillet, qui devient président d’honneur au terme d’un mandat de six ans (lire sur AEF info). Stéphane Volant estime que "le CDSE peut devenir un véritable auxiliaire de la décision publique". "Le but est que les décideurs publics puissent s’inspirer de ce qui se fait parfois déjà dans les entreprises. De ce point de vue, le CDSE ne s’interdira rien."
"Il est nécessaire de proposer aux directeurs de la sécurité et de la sûreté des formations qui leur permettent d’évoluer", estime Pascal Crépin, directeur de la sûreté d’Air liquide, jeudi 27 avril 2017. Le président de la commission "formation" du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises) s’exprimait lors d’un colloque organisé par l’association à Paris. "Pour ce faire, nous avons développé des partenariats avec cinq cycles de formation continue", proposés notamment par l’ENSP, l’EOGN et l’Inhesj, précise Pascal Crépin. Il déplore un "déficit récurrent en formation initiale sur les questions de sécurité, de sûreté, d’intelligence économique et stratégique". "Nos jeunes managers restent encore insuffisamment sensibilisés à ces dimensions."
"Dans le cadre du CDSE, nous proposons de formaliser les relations entre les entreprises et l’État en matière d'échange d'informations et de renseignements", affirme Cyril Nguyen, directeur sûreté d'Amundi, lors d'un colloque organisé par l'École des officiers de la gendarmerie nationale, mercredi 1er mars 2017. "Nous souhaitons la création d'un réseau d'échange avec les autorités compétentes, pour que les informations soient données en toute confiance et qu'il y ait un retour d'information", poursuit-il. Pour Alain Bauer, président du collège du Cnaps, "il faut mettre fin une fois pour toute à l'illusion du partage de renseignements". "Il n'y aura pas plus de retours d'informations de la part des services de renseignement vers les secteurs privés qu'il n'y en a de la DGSI ou de la DGSE vers la direction du renseignement militaire", affirme-t-il.