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"Le déclin financier de l’État islamique n’aboutira pas à sa brusque disparition", estime le Parlement européen dans une étude rendue publique jeudi 21 septembre 2017. "L’organisation terroriste a investi dans des infrastructures de communication et dans la propagande afin de pouvoir continuer à mobiliser des combattants à travers le monde", ajoute-t-il. Le Parlement européen rappelle que pas moins de quatre organes officiels de communication lui permettent de distribuer plus d’une centaine d’outils de propagandes par mois, rédigés par des comités locaux. L’institution estime avoir un "rôle essentiel à jouer" dans la mobilisation des États membres afin de lutter contre le financement de l’État islamique.
La France autorise la ratification d’un protocole additionnel à la convention du Conseil de l’Europe pour la prévention du terrorisme, destiné à sanctionner les "combattants terroristes étrangers", par une loi parue le 10 août 2017. Ce protocole, signé à Riga en octobre 2015 par 17 États européens (lire sur AEF info), érige en infractions pénales un certain nombre d’actes, tels que la participation intentionnelle à un groupe terroriste, la réception d’un entraînement pour le terrorisme, le fait de se rendre à l’étranger à des fins de terrorisme et le financement ou l’organisation de ces voyages. La France est le huitième pays européen à ratifier ce texte. Six pays devaient le ratifier pour qu’il entre en application, ce qui a été le cas le 1er juillet 2017. Ce protocole est déjà ratifié par l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Danemark, l’Italie, la Lettonie, la Moldavie et Monaco.
Réduire la complexité des instruments de l’UE, renforcer l’interopérabilité des fichiers européens, faciliter l’échange de profils ADN… Dans son neuvième rapport sur les "progrès accomplis" dans la mise en place d’une "union de la sécurité", publié jeudi 27 juillet 2017, la Commission européenne recense les principales mesures à mettre en œuvre pour répondre aux difficultés et lacunes rencontrées par les 27 dans la lutte contre le terrorisme. "La mise en œuvre incomplète des politiques existantes continue de poser problème, tout comme l’évolution des menaces telles que la radicalisation et la cybercriminalité, ce qui peut nécessiter la modification des instruments existants." La Commission européenne fait également le bilan des mesures adoptées depuis quinze ans pour prévenir le financement du terrorisme et pour améliorer l’interopérabilité des systèmes d’information de l’UE.