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"Comment réformer une société qui tend à s’enfermer de plus en plus sur le jugement scolaire ?" Telle est la question que pose la sociologue Annabelle Allouch, à la fin de son ouvrage consacré à "La société du concours" (1). Après avoir dressé un panorama des différentes pratiques de sélection exercées, dans l’enseignement supérieur, dans plusieurs pays (Chine, Royaume-Uni, États-Unis et France), elle en analyse les biais et en appelle à une alternative. Pour elle, la solution passe par une "augmentation massive des moyens financiers et humains", ciblée sur les taux d’encadrement des étudiants et sur le service public d’orientation.