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Alors que les ordonnances portant réforme du code du travail harmonisent et assouplissent le recours aux différents accords de "compétitivité", le syndicat Unsa du site Mahle Behr France à Rouffach (Haut-Rhin) suggère dans un courrier adressé au chef de l’État début septembre 2017, de "faire un vrai bilan des différents outils sociaux disponibles mis en place par les gouvernements successifs", faisant référence aux pertes d’emploi connues par ce fabricant de climatiseurs en dépit de la conclusion de différents accords. "Un accord de maintien de l’emploi a été conclu en 2013 (après un référendum, occasionnant 162 départs), ainsi qu’un accord de compétitivité en 2016 […] malheureusement suivi d’un PSE de 105 personnes", rappelle l’Unsa, signataire des deux accords. Aujourd’hui, les avis syndicaux sur la pérennité du site industriel (811 personnes en CDI) sont mitigés.
Chez Malhe Behr France, à Rouffach (Haut-Rhin), qui a conclu un « accord de maintien de l'emploi » dans le cadre de loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013 (AEF n°184415), 162 salariés (sur 1 010 personnes en CDI) « souhaitent quitter l'entreprise, refusant les termes de l'avenant à leur contrat de travail après la période de réflexion prévue », indique à l'AEF Pascal Patou (CFTC), représentant au comité d'entreprise et membre de l'intersyndicale CFTC-Unsa-CFDT. De son côté, la direction de l'équipementier automobile ne souhaite pas s'exprimer pour le moment sur les conséquences de l'accord, indiquant « être dans la phase de mise en oeuvre ». Plusieurs membres de l'intersyndicale pointent l'importance des effectifs qui devraient partir sous peu. « Nous ne voudrions pas assister à une vague de licenciements, puis ensuite à une vague d'embauches », note Pascal Patou.
Un accord de maintien dans l'emploi conclu dans le cadre de la nouvelle loi du 14 juin 2013 de sécurisation de l'emploi faisant suite à l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, a été signé chez Behr France à Rouffach (Haut-Rhin), vendredi 26 juillet 2013, par la direction et l'ensemble des organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC et Unsa), selon les information de l'AEF. Dans le cadre de cet accord, les quelque 1 200 salariés de cet équipementier automobile (filiale du groupe allemand Mahle-Behr) renoncent à cinq jours de RTT et consentent à un gel de leurs salaires pendant trois ans (2013-2015), en échange de garanties de la direction à maintenir l'emploi sur place. Les mesures de réaménagement du temps de travail s'appliqueront à compter du 1er octobre 2013.