"Le fonds Frontier Venture, lancé en 2018 dans le cadre du PIA 3, sera un maillon absolument essentiel qui se situera entre le transfert et l’amorçage. C’est le moment où le chercheur en blouse blanche hésite à devenir entrepreneur", déclare Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Il s’exprime lors d’une audition devant la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, mercredi 20 septembre 2017. Il revient également sur le lancement du fonds d’investissement de 50 M€ pour les PME de défense, en partenariat avec la DGA et le ministère des Armées, et précise qu’il se concentrera "sur des PME stratégiques via des tickets de 2 à 3 M€" (lire sur AEF). "Si ce montant n’est pas suffisant, les fonds propres de Bpifrance viendront co-investir avec le fonds", assure Nicolas Dufourcq.
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Le PIA 3 prévoit la création d’un fonds national de post-maturation, "Frontier venture", qui sera doté de 500 M€ en fonds propres. "Au sein des Satt, des IRT, ITE, IHU et des Carnot, de nombreux projets sont aujourd’hui en maturation. Après cette phase de maturation, un investissement en post-maturation ou pré-industrialisation est souvent nécessaire et pas suffisamment couvert par les financeurs privés", indique le CGI dans son document de présentation du PIA 3, rendu public mercredi 22 juin 2016 (lire sur AEF). Le fonds "Frontier Venture" interviendra en amont de l’amorçage pour pallier ce problème, en apportant "quelques centaines de milliers d’euros" en fonds propres (coûts de PI, conseil juridique, etc.). Le CGI aborde aussi la question des Satt et considère "qu’un rapprochement avec les incubateurs permettrait de constituer un guichet unique".