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L’Igas mène actuellement, sur demande de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, une évaluation des COM (conventions d’objectifs et de moyens) passées entre chaque Opca et Opacif, d’un côté, et la DGEFP, de l’autre, pour déterminer les frais de gestion et d’information dont bénéficient les organismes paritaires afin de mener à bien leurs missions. Bien que positionnée dans une logique d’évaluation de la deuxième génération de COM signées en 2015, cette mission ne peut être dissociée du processus de réforme qui va officiellement s’ouvrir d’ici quelques semaines. Le sujet des frais de gestion des Opca est en effet lié à la question du coût de la gestion paritaire de la formation. Cette mission est par ailleurs loin d’être isolée, l’Igas en menant actuellement au moins deux autres sur le champ de la formation.
Attendu depuis plusieurs semaines, le rapport Igas-IGF-Cgefi sur la "trésorerie mobilisable des Opca" au profit de la formation des demandeurs d’emploi dresse finalement un constat très mesuré des fonds disponibles dans ces organismes paritaires. Un constat unanimement salué par les syndicats de salariés qui voient là la preuve de la bonne gestion paritaire des fonds de la formation professionnelle. La méthodologie déployée par les services de Bercy et du ministère du Travail pour arriver à leurs conclusions est également mise en avant par les cinq organisations qui saluent une première approche objective du travail des Opca. Les suites qui seront données à ce rapport restent, en revanche, floues, même si certaines organisations ne cachent pas que les résultats questionnent plusieurs dispositifs, en particulier la péréquation.