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"Le PPCR est une mascarade de revalorisation", déclare François Portzer, président du Snalc-FGAF, mardi 12 septembre 2017 lors de la conférence de rentrée du syndicat. Le Snalc s’inquiète de la "baisse du revenu des enseignants qui ne correspond pas à la hausse annoncée avec la mise en œuvre du PPCR", selon Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente. Elle évoque notamment le rétablissement du jour de carence ou encore la hausse de la CSG dont "la compensation promise par le ministre de l’Éducation nationale ne vient pas". Le Snalc dénonce en outre une "gestion démagogique de la vie scolaire, de l’encadrement, de la relation entre le professeur et les élèves" qui a entraîné une dégradation des conditions de travail, mettant en cause l'attractivité du métier. Le syndicat se dit néanmoins "satisfait" des premières mesures de Jean-Michel Blanquer, en particulier sur les sujets pédagogiques.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :