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"La bibliothèque d’Harvard est avant tout numérique", explique Sarah Thomas, vice-présidente de l’université Harvard (États-Unis) en charge de la bibliothèque, dans une interview à AEF, lundi 4 septembre 2017. Ainsi, sa stratégie s’appuie sur le recrutement de personnels formés "à la gestion des données de recherche, spécialisés dans tout ce qui touche à la représentation mentale". Interrogée sur les débats autour des marges des grands éditeurs de publications scientifiques, elle précise ne pas voir "l’open access comme un moyen de [se] libérer du joug des prix pratiqués par les éditeurs. Pour moi, cela a plus à voir avec la capacité à diffuser des connaissances, pour qu’il y ait une catalyse plus rapide au niveau de la création de savoir", dit-elle, expliquant que sa bibliothèque essaie de rendre des publications accessibles librement, "pour ceux qui n’ont pas les moyens de les payer".
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