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Le Syndicat des médecins libéraux (SML), non-signataire de la convention d’août 2016, tient son congrès à Paris le 15 septembre prochain. Son président, Philippe Vermesch, dévoilait mercredi 6 septembre lors d’une conférence de presse "les pistes d’innovation du SML pour la médecine libérale" afin d’apporter sa contribution "pour remettre l’exercice libéral au cœur des prochaines politiques de santé". Il proposera notamment à son assemblée générale réunie le 14 septembre de "réévaluer la position du syndicat au regard de la convention", ce qui pourrait déboucher sur l’adhésion du SML. Le syndicat, qui souhaite nouer des contacts plus étroits avec l’Unocam, a été reçu hier au cabinet de Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics. Philippe Vermesch y a plaidé la cause des médecins retraités actifs et une hausse des fonds dédiés à la formation des médecins via le DPC.
L’UNAPL estime, ce 2 juin 2017, avoir été entendue après l’annonce la veille par Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité femmes hommes, de la prochaine mise en œuvre d’un "congé maternité unique" pour l’ensemble des femmes "quel que soit leur statut et […] leur activité professionnelle". L’UNAPL déclare que l’annonce d’un "congé maternité uniformisé" est un "signe d’ouverture très positif". Le SML salue une "mesure de bon sens et d’équité". "Le congé maternité uniformisé 'pour toutes les femmes' ne pourra que s’appliquer à toutes les professions y compris dans le secteur de la santé", souligne le SML qui estime qu’il "doit permettre de lever l’inégalité" sur les aides conventionnelles à la maternité selon le secteur d’activité. Il demande rendez-vous à Marlène Schiappa sur les modalités de déploiement de ce congé et abordera le sujet avec Agnès Buzyn, ministre de la Santé.
La séance de signature du texte de la convention médicale prévue jeudi 25 août en milieu d’après midi à la Cnamts se déroulera sans le SML dont les instances ont rejeté dans la matinée le texte négocié avec Nicolas Revel durant cinq mois et sans la CSMF dont l’assemblée générale a rejeté en début d’après midi la convention à 62,9 %. Éric Henry (SML) annonce un score de 95,5 % contre le texte et dit vouloir "rentrer dans une autre phase" : "Comme nous ne serons plus dans la convention et que son évolution sera bloquée jusqu’à la présidentielle par la négociation des Acip, nous consacrerons nos efforts à convaincre les candidats à la présidentielle d’aller vers plus de libéralisme dans leurs programmes", indique-t-il à l’AEF.