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Le comité directeur de la CFE-CGC confirme la forte opposition de l’organisation vis-à-vis des projets d’ordonnance, pointant "l’ampleur et la violence de l’attaque du gouvernement contre le droit du travail. Dans un communiqué du mardi 5 septembre 2017, au lendemain du comité directeur, la CFE-CGC explique qu’elle ne s’associera pas à la journée de mobilisation soutenue par la CGT, Solidaires et la FSU, mais elle appelle les organisations syndicales à "travailler ensemble à des moyens d’action et de communication unitaires".
La Commission exécutive de FO durcit sa position sur les projets d’ordonnance, lundi 4 septembre 2017. Si l’instance élargie salue "le travail réalisé par la confédération depuis trois mois […], qui se traduit par l’obtention de certaines garanties et le blocage de nombreuses dispositions", elle hausse le ton sur le fond de la réforme du droit du travail. "Nombre d’éléments constituent aujourd’hui une régression sociale et sont en tant que tels inacceptables, ce qui explique notamment que dans les consultations […], FO votera contre, et ce d’autant qu’à la lecture des textes d’autres éléments négatifs apparaissent", avance ainsi la commission exécutive. L’instance "considère qu’il faut d’ores et déjà examiner les possibilités de recours juridiques et estime qu’il est important que les confédérations syndicales puissent échanger rapidement entre elles sur la situation".
L’Udes et l’UNAPL se montrent plutôt satisfaites, suite à la présentation, jeudi 31 août 2017, des projets d’ordonnance sur la réforme du droit du travail. De son côté, après s’être félicitée d’avoir évité certaines mesures inacceptables à ses yeux, l’Unsa affiche ses doutes, voyant là une réforme déséquilibrée. Pour l’Union syndicale Solidaires, rien dans le projet de réforme n’est acceptable, l’organisation appelant les salariés à fortement se mobiliser le 12 septembre prochain "pour engager le combat dans la durée".