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Les élèves de CP et de 6e seront soumis à des "évaluations diagnostiques" en début d’année scolaire, en septembre pour les CP et novembre pour les 6e, annonce Jean-Michel Blanquer, lors d’une conférence de presse sur la rentrée scolaire le 29 août 2017. Les tests porteront sur le français et les mathématiques. "L’évaluation de début d’année est un levier de progression des élèves, j’en ai toujours entendu beaucoup de bien", affirme le ministre, qui souhaite apporter à l’Éducation nationale "une culture de l’évaluation constructive". Comprenant les accusations de "précipitation" émanant de certains syndicats enseignants, le ministre explique vouloir "aller vite pour apporter des outils utiles" aux élèves. Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, souhaite que les évaluations "ne donnent pas lieu à un palmarès entre les établissements".
« Il n'est pas question de se priver des évaluations nationales telles qu'elles existent aujourd'hui en CE1 et CM2 », déclare mercredi 5 décembre 2012 Jean-Paul Delahaye, Dgesco, lors d'une table ronde organisée par la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale (1). « Nous aurons toujours des évaluations bilan CE1 et CM2 mais il n'est pas nécessaire de procéder à des remontées systématiques de l'ensemble des écoles », précise le Dgesco qui veut favoriser « des synthèses par échantillons ». Il indique que le ministère fournira « aux écoles, à tous les moments de la scolarité, d'autres outils d'évaluation, que l'on appelle des 'évaluations diagnostics', pour pouvoir permettre aux enseignants de construire leur progression pédagogique ». Suite aux critiques des professionnels de l'éducation, le gouvernement avait décidé en mai de suspendre les remontées nationales des résultats des évaluations (AEF n°215319 et AEF n°215320).
« Parce que l'évaluation doit être un outil au service des apprentissages, le SE-Unsa considère que c'est l'ensemble du dossier de l'évaluation qui doit être remis en chantier : évaluation des élèves et des enseignants, évaluation des établissements et évaluation du système éducatif », écrit Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa jeudi 10 mai 2012. Il s'exprime alors que Vincent Peillon, conseiller éducation de François Hollande, président de la République au soir du 6 mai 2012, a déclaré le 10 mai au Monde : « Les livrets sont imprimés. Les enseignants reçoivent une prime de 400 euros pour s'en charger. Il est trop tard pour dire qu'on arrête tout. Que les enseignants les fassent passer pour savoir où en sont leurs élèves. En revanche, nous suspendons les remontées nationales des résultats » (AEF n°215319 et AEF n°215320). Des annonces dont le SE « se réjouit ».
« La CGT-Éduc'action pense qu'il faut en finir dès cette année avec ces évaluations. Le seul moyen est de ne pas les faire passer », affirme le syndicat vendredi 11 mai 2012. Il s'exprime alors que Vincent Peillon, conseiller éducation de François Hollande, président de la République au soir du 6 mai 2012, a déclaré le 10 mai au Monde : « Les livrets sont imprimés. Les enseignants reçoivent une prime de 400 euros pour s'en charger. Il est trop tard pour dire qu'on arrête tout. Que les enseignants les fassent passer pour savoir où en sont leurs élèves. En revanche, nous suspendons les remontées nationales des résultats » (AEF n°215319 et AEF n°215320).
« L'annonce de suspendre la lourde et inutile procédure de remontées des résultats des évaluations CE1 et CM2 constitue un premier changement positif pour l'école », avance le Snuipp-FSU jeudi 10 mai 2012. Ce jour, Vincent Peillon, conseiller éducation de François Hollande, élu président de la République au soir du 6 mai 2012 a déclaré au Monde : « Les livrets sont imprimés. Les enseignants reçoivent une prime de 400 euros pour s'en charger. Il est trop tard pour dire qu'on arrête tout. Que les enseignants les fassent passer pour savoir où en sont leurs élèves. En revanche, nous suspendons les remontées nationales des résultats. (AEF n°215320) » Les évaluations de CE1 et CM2 se dérouleront du 21 au 25 mai 2012. Du 9 au 16 mai, une évaluation des élèves de 5e est menée à titre expérimental dans 17 % des collèges publics et privés.
Dans le cadre de sa réforme du primaire, le ministre de l'Éducation nationale Xavier Darcos présente, en octobre 2008, les nouvelles évaluations que devront passer tous les élèves de CE1 et CM2. Elles remplacent de fait les évaluations diagnostiques de début CE2 et 6e (AEF n°325131 et AEF n°327274). Initialement situées en janvier (CM2) et mai (CE1), finalement déplacées toutes deux en fin d'année scolaire, ces évaluations « bilan » sont depuis 2011 complétées par des évaluations en fin de 5e. Permettant tant au ministère de « mesurer les performances de notre école », qu' « aux enseignants de mesurer le degré de progression de chacun de leurs élèves et les résultats du travail effectué dans la classe » (AEF n°241348), ce type d'évaluations a un temps été envisagé dès la maternelle (AEF n°230636).