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Le think tank Terra Nova préconise dans un rapport publié le 30 août 2017, l’instauration d’un prix plancher du carbone pour l’électricité commun à la France et à l’Allemagne, avec un niveau de 20 à 30€ par tonne de CO2. Un dispositif destiné à décarboner la production électrique en Europe, identifiée comme le plus important gisement de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et ce sans attendre la réforme du système européen d’échange de quotas. Toutefois, pour être pleinement efficace, la mesure devra être étendue progressivement à d’autres pays voisins. Afin d’accompagner cette sortie du charbon, les auteurs recommandent d’utiliser les revenus du prix plancher pour soutenir les salariés des secteurs en reconversion ainsi que les consommateurs industriels dont la rentabilité serait menacée par la hausse des prix de l’électricité.
Ségolène Royal annonce, mardi 26 avril 2016, que le prix plancher annoncé par François Hollande la veille dans le cadre du marché carbone européen ETS "pourrait être fixé entre 25 et 30 euros la tonne CO2" en 2017, lors de son discours de clôture de la conférence environnementale 2016. "Le gouvernement proposera les modalités d’ici l’automne en vue de la loi de finances", précise la ministre de l’Environnement.
Le marché européen du carbone EU ETS mis en place en 2005 est "en panne", analyse le think tank proche du Parti socialiste, Terra Nova, dans une note publiée le 13 juin 2014 et rédigée par un "dirigeant d’une entreprise européenne du secteur de l’énergie" qui souhaite rester anonyme. Ce constat s’explique selon lui par la remise en cause de la politique européenne de lutte contre le changement climatique en raison de facteurs économiques et géopolitiques. En vue de la conférence de Paris sur le climat de décembre 2015, il estime qu’il serait "désastreux" que les pays européens arrivent désunis et appelle à adopter un accord politique sur l’objectif de -40 % d'émissions d’ici 2030 et à "adapter le marché carbone en conséquence". Il demande ainsi à la France et à l’Allemagne de "mettre en œuvre des mesures correctives en instaurant un prix plancher".