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"Nous allons augmenter la CSG pour pouvoir financer une disparition des cotisations salariales sur la maladie et sur le chômage […] pour financer une hausse du pouvoir d’achat", rappelle Édouard Philippe, invité de BFMTV le 24 août 2017. Le Premier ministre précise que le passage de 7,5 % à 9,2 % du taux de CSG au 1er janvier 2018 ne concernera ni les indemnités chômage, ni les indemnités journalières, ni les "petites retraites" (moins de 1 200 euros). "On fait un basculement d’une partie du financement de la protection sociale, de cotisations qui pèsent sur les salaires, vers la CSG". Cela représentera "pour les actifs, un gain de pouvoir d’achat considérable" en 2018. Le Premier ministre précise aussi que les pensions de retraite augmenteront au 1er octobre "à hauteur de l’inflation" - la Commission des comptes de la sécurité sociale tablait en juillet sur une revalorisation de 0,9 %.
La hausse de la CSG prévue en 2018, 1re étape du projet de basculement des cotisations maladie vers la CSG, "doit être accompagnée de mesures spécifiques et compensatrices" afin d’assurer le maintien du niveau de la participation de l’assurance maladie au financement de la couverture maladie des libéraux de santé conventionnés, estime le CNPS. L’organisation rappelait vendredi que la participation des caisses aux cotisations maladie est "l’un des acquis fondamentaux du socle conventionnel". Une augmentation "brutale" des charges, découlant d’un transfert "vers une CSG majorée et sans compensation", "remettrait en cause la soutenabilité des tarifs conventionnels et entraînerait de graves difficultés économiques pour les libéraux de santé". Le CNPS demande donc au gouvernement de rassurer les libéraux de santé sur leur avenir économique et, au-delà, sur l’avenir du modèle conventionnel.