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Dans deux avis publiés le lundi 21 août 2017, le JDP (jury de déontologie publicitaire) juge fondées les deux plaintes déposées par France nature environnement le 9 juin 2017 contre Suzuki et le 3 avril 2017 pour Honda, pour non-respect de la déontologie publicitaire. Celles-ci concernaient des visuels publicitaires publiés sur les sites des deux marques où était représentée, pour Honda, une voiture au sommet d’un canyon dans une vallée désertique, pour Suzuki, une voiture au bord d’un plan d’eau, sur un espace caillouteux. Pour l’association, ces visuels risquent de laisser penser "que la circulation dans de tels espaces est […] sans conséquence pour l’environnement". Une inquiétude validée par l’instance déontologique, qui a justifié sa décision en affirmant que ces visuels ne "respectent pas les dispositions de la recommandation 'développement durable' de l’ARPP".
« Nous avons une tolérance un peu plus grande pour les messages d'intérêt général que pour ceux à vocation commerciale » explique Valérie Michel-Amsellem, conseillère à la cour d'appel de Paris et présidente du JDP (jury de déontologie publicitaire) (1), mardi 16 avril 2013. Lors d'un « apéro DD » organisé par la commission développement durable de l'AACC (Association des agences-conseil en communication), la magistrate revient sur la campagne d'affichage choc qu'avait lancée FNE en février 2011, mettant en scène un enfant en maillot de bain jouant sur une plage couverte d'algues vertes, et sur laquelle était écrit : « Bonnes vacances. L'élevage industriel des porcs et les engrais génèrent des algues vertes. Leur décomposition dégage un gaz mortel pour l'homme. »