En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Ce qui distingue un militaire engagé en opération extérieure d’un membre des forces de sécurité intérieure, c’est le droit de tuer pour accomplir sa mission, le droit d’ouvrir le feu sur une cible identifiée, en dehors du simple cadre de la légitime défense." C’est que qu’affirme le général de brigade Éric Bellot des Minières, dans un article paru dans le 39e numéro de la revue de l’Inhesj, Les Cahiers de la sécurité et de la justice intitulée "Violences contre la police : quelle protection ?". Commandant de la 11e brigade parachutiste, il est également commandant de la base de défense de Toulouse-Castres. Alors que six militaires ont été renversés par une voiture à Levallois-Perret, mercredi 9 août 2017, Éric Bellot des Minières revient sur la protection des militaires de Sentinelle et le cadre juridique de leur intervention.
"Nous entrons dans une gestion au long cours de la menace terroriste", déclare Louis Gautier, mercredi 7 juin 2017. Le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale présentait à Paris le rapport d’activité 2016 de son service, rattaché au Premier ministre. "Après une première réaction d’urgence en 2015, nous avons essayé de construire en 2016 des dispositifs plus robustes", indique Louis Gautier. Au cours de l’année écoulée, le SGDSN a par ailleurs préparé et assuré le secrétariat de 32 réunions du conseil de défense et de sécurité nationale autour du président de la République.
Le nouveau dispositif "mobilité" de l’opération Sentinelle "a permis de décupler notre efficacité", salue le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, mercredi 12 octobre 2016. "Je crois à l’efficacité du dispositif Sentinelle repensé et modernisé", explique-t-il devant les députés de la commission de la Défense et des Forces armées de l’Assemblée nationale, dans une audition dont le compte-rendu vient d’être publié. "Ce n’est cependant que le début de la transformation", ajoute-t-il, précisant que l’évolution "doit être permanente pour s’adapter à l’adversaire et à ses modes d’action".
Dix-neuf recommandations sur la participation des militaires à la sécurité intérieure sont proposées dans un rapport publié par l’Inhesj, jeudi 8 septembre 2016. D’une longueur de 69 pages, ce document a été rédigé par un groupe d’auditeurs de la 27e session nationale "sécurité et justice" de l’institut. "Les autorités politiques doivent pouvoir s’appuyer sur l’avis d’une autorité indépendante chargée d’évaluer de façon autonome le niveau de la menace terroriste, estiment-ils en conclusion. De même, un renforcement de la légitimité démocratique du déploiement des forces armées sur le territoire national est souhaitable, dès lors que ce recours s’avère significatif en termes d’effectifs ou/et de durée."