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En annonçant qu’il ne veut plus "d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus", Emmanuel Macron prend un engagement fort envers les migrants, lors de son discours à Orléans jeudi 27 juillet 2017. Promettant de places d’hébergement "plus nombreuses" et "partout", il déclare vouloir "encourager" les associations et "maintenir les financements". Des propos qui réjouissent les associations, comme la FAS, mais celle-ci reste "dubitative" quant à la capacité de l’État à tenir cet engagement et quant à la mobilisation des acteurs locaux.
Dans son "plan d’action pour garantir le droit d’asile et mieux maîtriser les flux migratoires" présenté ce mercredi 12 juillet 2017 en Conseil des ministres, le gouvernement prévoit notamment de créer 7 500 places supplémentaires pour héberger les demandeurs d’asile, et 5 000 pour les réfugiés "les plus vulnérables" d’ici 2019. Un délégué interministériel chargé de l’accueil et de l’intégration des réfugiés devrait également être nommé auprès du ministre de l’Intérieur. Le reste du plan prévoit notamment de renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière, réduire la durée de traitement du droit d’asile, mieux intégrer les réfugiés et d’attirer "les talents et les compétences". Un projet de loi reprenant les mesures nécessitant des modifications législatives doit être soumis au Parlement en septembre 2017.
Suite au démantèlement de la "jungle" de Calais en octobre dernier, plusieurs associations dénoncent, jeudi 15 juin 2017, "les atteintes graves et répétées aux droits et libertés" des migrants sur ce territoire. Elles saisissent le juge des référés du tribunal administratif de Lille afin de demander aux "autorités de mettre en place un dispositif garantissant le respect des droits fondamentaux de base, tels que l’accès à l’eau, à des toilettes, à une distribution alimentaire, à une information réelle sur les droits…". Cette semaine, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a également dénoncé "les conditions de vie inhumaines que subissent les exilés" sur place.