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"Le CPF, qui est destiné à rendre les salariés acteurs de leur formation, est un excellent dispositif pour les personnes qui n’en ont pas besoin", affirme Emmanuel Ginel, secrétaire général de Constructys Bourgogne Franche-Comté. Un exemple : le CPF nécessite de maîtriser des savoirs que le Cléa est justement chargé de transmettre (l’usage des services numériques). Dans un entretien à l’AEF, Emmanuel Ginel explique quels sont les dispositifs que l’Opca a mis en place en Bourgogne Franche-Comté pour accompagner les publics fragiles. Outre un Cléa adapté au BTP, il utilise depuis dix ans le contrat de professionnalisation interne, qui permet de se former en entreprise sans passer par un centre de formation. Face au chômage, "il faut laisser aux branches, aux Opca, le soin de développer ces dispositifs adaptés", estime Emmanuel Ginel.
Faire de l'entreprise le centre de formation pour les personnes en contrat de professionnalisation : c'est le principe du programme « Qualiter » (pour qualification de terrain), expérimenté depuis juin 2012 en Bourgogne dans les métiers du bâtiment. Mis en place à l'initiative de la FFB Bourgogne et de Constructys Bourgogne, le dispositif poursuit un double objectif : former un public qui, en échec à l'école, ne souhaite pas aller en centre de formation ; former du personnel à des métiers pour lesquels il n'existe pas d'offre de formation. Constructys mobilise en 2012 une enveloppe de 100 000 euros lui permettant de financer 20 contrats de professionnalisation. À fin octobre 2012, huit ont été signés, sur une durée de six mois. À l'issue du contrat de professionnalisation (jusqu'à un an), les personnes en formation « auront une qualification reconnue par la convention collective du bâtiment » leur permettant d'occuper un « poste d'ouvrier d'exécution de niveau 2 », dit Pierre-Yves Jeannin, le directeur général de l'association régionale pour l'insertion et la qualification dans le BTP (l'Ariq-BTP).