En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le décret du 20 juillet 2017 portant ouverture et annulation de crédits à titre d’avance est publié au Journal officiel, vendredi 21 juillet 2017. Selon un rapport joint, il prévoit l’annulation d’un peu plus de 240 millions d’euros de crédits de paiement pour la mission "sécurités" du budget de l’État en 2017, dont 110 millions d’euros dans la police nationale et de 90 millions dans la gendarmerie (lire sur AEF info). "Ces annulations portent intégralement sur la réserve de précaution", justifie le gouvernement, et visent à financer l’allocation pour demandeurs d’asile. Pour la justice, ce sont 160 millions d’euros qui sont annulés (lire sur AEF info), principalement au sein du programme "administration pénitentiaire" (105 millions). Enfin, dans la défense, les coupes s’élèvent à 850 millions d’euros dans la mission "équipement des forces" pour financer les opérations extérieures et intérieures.
"Notre budget est de 12 milliards d’euros. Cela ne représente que des petites sommes et nous allons jouer sur des pistes d’économies", assure Gérard Collomb, lors d’une interview sur France 2, jeudi 13 juillet 2017. Il réagit ainsi à l’annonce de Gérald Darmanin affirmant au journal Le Parisien, lundi 10 juillet 2017, que le ministère de l’Intérieur allait "faire 526 millions d’euros d’économies de fonctionnement, sans toucher aux effectifs de police et de gendarmerie", concernant le budget 2017. "Ce que nous perdons, c’est à peine plus de 1 %. On ne s’en tire pas trop mal", estime Gérard Collomb (lire sur AEF info). Lors de son audition par la commission des lois de l’Assemblée nationale, mardi 11 juillet 2017 (lire sur AEF), Gérard Collomb rassure et précise que "hors mission de collectivités locales, 370 millions d’autorisations d’engagements vont faire l’objet d’annulation".